Je ne voulais pas participer à cet apéro cosmique, par ce que le thème (Au-delà) ne me parlait pas...Et il ne me parle toujours pas d'ailleurs.
Alors écrivons et voyons ce qui sort...
Au-delà des apparences? Et te dire les banalités que tu veux entendre, qu'il faut voir le bon dans chacun, creuser un peu et ne pas s’arrêter au physique, aux vêtements, à un accent ou à un nom...
Au-delà de mes espérances? Ce qui irait au-delà de mes espérances c'est que les gens arrêtent un peu d'avoir un avis sur tout, de parler sans savoir, de juger tout et n'importe quoi,. Que les gens ferment leurs gueules, oui voilà. J'aimerais parfois être complètement coupée du monde, sans informations, sans réseaux sociaux, sans voisins trop bavards, sans rien...le silence.
Plus RIEN.
Je ne fais pas une éloge à l'au-delà, ni à la mort entendons-nous bien, mais...et si nous étions vivants sans avoir à subir les autres? Vivants comme si nous étions morts?
Si nous étions tous coupés du monde, tous coupés de tous, alors peut être que nous apprendrions à nous aimer à nouveau...? Ou plutôt nous aimer tout court, car je ne pense pas que nous nous sommes déjà aimés un jour. Nous aimons seulement notre petite personne en réalité et ceux qui veulent faire croire le contraire sont des menteurs.
Docteur House avait raison, "Tout le monde ment". (Dr House, aussi fictif soit-il, est clairement mon idole)
Des menteurs oui, parce qu'on ne sait pas aimer plus quelqu'un d'autre que soi-même, et c'est normal d'ailleurs, rien de particulier à reprocher. Alors pourquoi le faire croire? Puisqu'on ne sait pas le faire.
Parfois à trop vouloir en faire, on s'embourbe, on s'oublie, on se perd. Je ne dis pas qu'il ne faut pas tendre la main à son prochain, je dis juste que si on s'occupait mieux de nous et de notre santé mentale, si chacun faisait d'abord un travail sur soi, alors peut-être qu'on serait capable de commencer à aider quelqu'un d'autre.
Au-delà du blabla, au-delà des apparences (tiens, j'y reviens tu vois), au-delà des autres, au-delà de soi. Je crois qu'il y a une clé, en chacun de nous, qui nous donne accès à... quelque chose de plus.
Un nous...en mieux, dans chacun de nous, vraiment.
Ce billet est en en vrac, et je l'ai commencé en posant une question, "au-delà de quoi?", et je n'ai toujours pas de réponse. Je voulais écrire parce que je ressens un manque en ce moment, je n'ai pas le temps et des tas de mots défilent dans ma tête, alors je t'étale tout ça là, et débrouille toi avec ça, je suis pas sympa.
Qu'est-ce qu'il y a au-delà? Là où l’œil ne voit pas, là où l'oreille n'entend pas... Au-delà de là où on est jamais allé? Pourquoi aller voir au-delà alors qu'on a juste à regarder là...
Ici, juste là, baisse la tête jusqu'à ce que ça tire dans ton cou, qu'est-ce que tu vois?
M'aurait étonné que tu fasses pas ta forte tête toi^^.
RépondreSupprimerEn même temps, le concept de laisser venir les mots à soi est intéressant et ça donne quelque chose de sympa et inattendu. C'est trop gentil d'avoir fait l'effort parce que deux absences de suite ça nous aurait vraiment attristés les acolytes et moi. Bisous et t'inquiète tu vas trouver ton nouveau rythme alliant harmonieusement boulot, famille et blog :)
Roh t'es mignonne, je voulais pas non plus louper deux fois de suite ça fait pas sérieux !
SupprimerBisous et merci :)
C'est vrai qu'on ne se cherche pas assez nous-mêmes. En tout cas, je me reconnais dans ton billet! Je pensais être comeme ci et comme ça...mais en faisant un travail personnel sur moi, je me rends compte que je me mens à moi-même. Moi qui pensais être une femme forte et solide je me découvre une petite fille timide et fragile. Ça fait con hein de dire ça mais c'est ce que je ressens.
RépondreSupprimerDe toutes façon, depuis que je suis vieille je dis des choses un peu bizarres ;-)
Décidément on se ressemble beaucoup! ^^ Et je suis d'autant plus contente que ce billet te parle à toi, honnêtement j'ai publié ça en me disant que j'allais être la seule à comprendre ce que je voulais dire...et encore, je préfère même pas me relire parce que j'ai peur de pas tout comprendre ^^'. Bref, on est bordélique à l'intérieur aussi, c'est bien ou pas? Je sais pas mais en tous cas on est au moins deux :D
SupprimerOh ben... je ne m'attendais pas à voir ce thème traité de la sorte... C'est pas faux tout ça... Mais, mais, mais, je ne suis pas d'accord sur tout ;) Je pense qu'on peut aimer quelqu'un plus que soi. Si ! (et pourtant J'aime House... mais bon, pas plus que moi ^^) Par contre tu vois, je pense qu'on peut aimer ses enfants plus que soi... ça y est : tu te dis que tu es tombée sur une mère gaga ! Pas du tout ! je n'aime pas les spectacles scolaires, le plus beau jour de ma vie n'est clairement PAS mon accouchement... Pire : je mange du chocolat en cachette de la poulette ! Mais si je dois être malade à sa place, quelle que soit la maladie, je le serai, sans hésitation... J'en suis même arrivée à la conclusion que ça vaut aussi pour la mort (tout tourne décidément autour de l'au-delà)... Valà, je ne sais pas si c'est de l'amour ou autre chose mais c'est mon ressenti ! Belle journée (l'est tôt, vais boire un café tiens...) :)
RépondreSupprimerAh mais oui je suis du même avis en ce qui concerne les enfants. Je parlais plus d'une tendance générale en fait.
SupprimerJe serais évidemment capable de sacrifier énormément pour mes enfants, d'ailleurs je crois que se sont les enfants qui nous sauvent d'un égoïsme latent. Merci à eux !
Et merci à toi de ton passage =)